Articles

  ** Les batailles que j’ai perdues sont celles que j'ai gagnées **     J'ai perdu bien des batailles que j'aurais voulu gagner,   Mais chaque défaite m’a appris à me relever.   Le combat m’a sculpté, la douleur m’a forgé,   Dans chaque chute, j'ai trouvé un chemin pour avancer.     J’ai perdu beaucoup de combats sans fin,   Des rêves envolés, des espoirs éteints.   J’ai trébuché mille fois, j’ai vu la terre se dérober,   Mais à chaque chute, j’ai appris à me relever   Les batailles que j’ai perdues ne sont pas des défaites,   Elles sont mes leçons, mes rires, mes tempêtes.   Car chaque chute m’a appris à me relever,   Et dans chaque échec, j’ai su m’élever.     Les rêves égarés, les amours déçus,   Les amitiés trahies, les promesses non retenues,   Tout cela a forgé l’homme que je suis de...
  ***Ce que la vie m’a appris***   La vie m’a appris à savourer le silence,   Quand tout autour de moi n’est qu’absence  À écouter le vent, à regarder les étoiles,   Et à comprendre que tout n’est qu’un voile.   La vie m’a appris à vivre dans l’instant,   À ne pas m’accrocher à des rêves fuyants,   À regarder le soleil, même quand il se cache,   À comprendre que tout n’est qu’un rêve, un flash.   La vie m’a appris qu’il faut se relever,   Même quand l’envie de sombrer est élevée,   Car dans chaque chute, il y a un envol,   Et c’est ainsi que je dois cultiver mon sol,   Elle m’a appris que la douleur n’est pas une fin,   Qu’il faut la traverser pour renaître demain,   Qu’il est des saisons où tout semble mourir,   Mais qu’après l' hiver, il faut savoir refleurir.   Elle m’a appris la force du lâcher-pr...
    ***Si j’étais un oiseau***   Si j’étais un oiseau, léger comme l’air,   Je m’envolerais vers l’horizon clair,   Là où le vent me caresse le corps,   Et où les cieux sont vastes, sans effort.     Si j’étais un oiseau, je n’aurais ni passé,   Ni regrets, ni douleurs à porter,   Je serais l’écho d’un souffle pur,   Tant que le ciel m’accueille et me rassure.     Si j’étais un oiseau, je m’envolerais,   Loin des murs, des craintes, des secrets,   Pour goûter enfin à ma liberté,   Où mon âme s’élève, légère et fragile.     Si j’étais un oiseau, sans crainte ni chaînes,   Je frôlerais les montagnes, les plaines,   Je chanterais ma liberté chaque matin,   Au rythme des étoiles, du soleil et de mon destin.     Si j’étais un oiseau, peut-être trouvera...
***Ai-je choisi mon chemin dans la vie ou est-ce mon chemin qui m’a choisi ? ***   Ai-je choisi mon chemin dans la vie,   Ou ai-je simplement suivi des traces anciennes,   Sous un ciel de promesses éphémères,   Errant dans des sentiers inconnus ?   Ai-je choisi mon chemin dans la vie ? Ou ne suis-je qu’un voyageur en quête d’infini  Je n'ai pris que le sentier que le vent m’a montré,   Cherchant dans chaque pas un être à aimer.   Ai-je choisi mon chemin dans la vie ?   Ou est-ce lui qui, à l’ombre, m’a choisi,   Je suis ce que j’ai fait, ce que je suis,   Peut-être le chemin, c’est moi qui l’ai inventé.   Ai-je choisi mon chemin dans la vie,   Ou suis-je guidé par des vents imprévus,   Des routes sans fin, des rêves qui fuient,   Des chemins creusés dans l’invisible et le confus ?   Ai-je choisi ma vie, ou m’a-t-ell...
  ***Je n’ai plus de temps à perdre***   Je n’ai plus de temps à perdre   À expliquer qui je suis,   À justifier mes pensées,   Mes silences et mes nuits.     Je n’ai plus de temps à perdre   À frapper aux portes closes,   À parler à ceux qui cèdent   Aux faux-semblants, aux métamorphoses.     Je n’ai plus de temps à perdre   Avec ceux qui ne voient rien,   Qui passent sans jamais entendre   Le poids secret de mes chagrins.     Je n’ai plus d’espace en moi   Pour les âmes indifférentes,   Celles qui jugent, celles qui croient   Que ma personne est insignifiante.    Je n’ai plus de temps à perdre, même une seule heure,   À mendier des regards, à quémander des cœurs.   J’ai trop donné, trop cru, trop attendu en vain,   À espérer...
*** Nos sommes tous des immigrés***   Vous êtes venus, chargés d’espoir,   Fuyant la faim, fuyant le désespoir.   Le vent du Sud portait vos pas,   Vers un destin que vous croyez là.   Mais ici, frères, le sol est dur,   Les cœurs fermés, les murs trop durs.   On vous traque comme des ombres,   On vous chasse, on vous dénombre.   On vous regarde comme un danger,   Comme si l’exil était un péché.   Votre peau, témoin d’un autre soleil,   Devient, ici, votre seul écueil.     On vous repousse, on vous méprise,   Comme si votre peine était notre la cause de notre crise.   Comme si l’exil était un choix,   Comme si votre peau dictait votre foi.  Vous marchez, fatigués, sous un ciel sans abri,   Les poches vides, mais pleines de cris.   Vos rêves, froissés comme des papiers,   ...